Les routes, rues et chemins

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Autrefois, les voyageurs traversaient le bourg de Villeneuve-la-Comtesse en empruntant le grand chemin de Saint-Jean à Niort. Cette route parallèle à l'actuelle départementale 150, comprend aujourd'hui (du nord au sud) : la route de Sainte-Etienne, la rue Jean Gautier, la grande rue, la rue de la plaine, et la rue du champ de la grange.

L'église du village se trouve en bordure de cette ancienne grande route, alors très passagère.

La rue du puits était également très fréquentée, permettant aux habitants des localités situées à l'Est du bourg de rejoindre Surgères ou Mauzé.

En 1840, le maire de Villeneuve-la-Comtesse demandait que le chemin vicinal d'Aulnay à Mauzé soit classé chemin de grande communication vicinal, dans l'intérêt de l'agriculture et du commerce.

La rue basse délimitait le bourg à l'ouest, avant la création de la gare, alors que n'existaient ni la route de la gare, ni celle des coquelicots...

La route départementale 150, que l'on continu à appeler route nationale, est sans doute créée au 18e siècle, probablement grâce à la "corvée".

Elle était appelée grande route royale de Bordeaux à Rouen.

Elle traverse l'Est du village du nord au sud.

Au début du 20e siècle, monsieur le Maire demandait que, dans toute l'étendue du bourg de Villeneuve, la chaussée de la route nationale soit élargie d'un métre, soit cinquante centimétres de chaque côté, afin de permettre aux différents véhicules (automobiles, voitures, charrettes) de pouvoir se garer beaucoup plus facilement...

La rue de la gare et la rue des coquelicots ont été créées tout spécialement pour desservir la gare.

D'après l'enquête sur l'emplacement des stations datée de mars 1877, "cette station sera établie entre les chemins de Surgères à Villeneuve, (rue du puits) et de Marsais à Villeneuve, (rue du canton des prunes) et l'accés en sera facile au moyen d'un chemin venant directement de la ville à la station (route de la gare) et au moyen d'un chemin latéral (rue des coquelicots), reliant les deux routes entre lesquelles la station est projetée".

La création de la gare entraîna une fréquentation accrue des routes de notre village, c'est pourquoi le conseil municipal se plaignait en 1893 de l'état des routes "...le chemin d'intérêt commun n°89 faisant suite au n°72 d'Aulnay à Villeneuve est fréquenté tous les jours par de nombreuses voitures et charettes et par le courrier d'Aulnay, que par la suite d'une fréquentation journalière, ce chemin deviendra malgré les soins du service minimal, dans un état déplorable par insuffisance de l'empierrement qui n'est pas assez épais et construit en mauvais matériaux..."

Cette même année, le conseil municipal demandait que sur la route de la Ville aux Moines et Doeuil, il soit posée une lanterne au passage à niveau dit le Royou, maisonnette 371, cette lanterne serait d'une utilité incontestable, ce passage étant très fréquenté, mais l'accés se trouvant assez difficile et offrant des dangers par les temps sombres...

Des modifications dues aux reconstructions diverses aménent la disparition, ou la création de certaines rues.

Si l'on se fie au plan de 1879, on peut voir que deux rues du centre du bourg semblent avoir disparues.

La première se situait à peu près entre l'ancienne charcuterie et l'ancien magasin d'alimentation situés "sur la place". Cette route était entre et paralléle à la grande rue, et à la rue Hubert Poussard.

La seconde partait de cette rue disparue, et rejoignait la rue Hubert Poussard....

Parmis les routes les plus récentes situées sur la commune, on trouve la rue des tilleuls, créée pour desservir le lotissement construit au début des années 1970 ; ainsi que la voie sans issue desservant le lotissement des glycines (dans les années 1990)...