cochonAutrefois, au début de l'hiver, nos grands parents "tuaient" le gorêt...

Mais si la cuisine de cochon était une affaire de femmes... (qui prenait plusieurs jours), la "tuerie" était réservé aux hommes...

 

La viande est conservée par la stérilisation des pots : pâtés, rouelle et autres plats cuisinés, par le sel et/ou le séchage : le jambon, les saucisses et saucissons, etc....ou encore par la graisse : les rillettes, etc....

 

Dans les agendas de 1943, de mes grands-parents, j'ai pu lire quelques passages se rapportant à cette cuisine...

Le grand-père est tout d'abord allé "déclarer son cochon pour le tuer", puis il s'est proccuré 30 livres de sel (pour 60 francs).

Le samedi, la grand-mère a fait bouillir ses pots.

 Le dimanche, c'est le jour du seigneur, on ne travaille pas...

Dès le lundi matin,  Omer est venu tuer le cochon qui pesait 277 livres.

Angeline et Marguerite ses filles, l'aident, nous avons fait les pâtés et les rôtis, les boudins, les saucisses, les ruelles, les grillades...

Nous avons fait le civet, nous avons enveloppé tous les pots. J'ai fait cuire la grande pleine casserole de viande pour faire des grillons...

Et le cinquième jour, nous avons fini de faire cuire... et nous avons nettoyé les chaudrons et tout placé....

 

 

 

 

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